pays emergents
Le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine font figure de pays incontournables de l’économie mondiale du 21e siècle. Les 4 BRIC, comme on a désormais coutume de les appeler, ne représentent pourtant que 13 % du PIB mondial (à titre de comparaison, les Etats-Unis concentrent à eux seuls presque 25 % du PIB mondial).
La réussite économique des BRIC soulève des interrogations, notamment sur la durabilité de leur croissance, les conséquences du développement des inégalités et les faiblesses de leurs structures financières, politiques et sociales.
Introduction : la naissance de nouveaux géants économiques et de pays investisseurs
Les analyses du monde en développement ont contribué à complexifier cette notion géographique, en parle désormais des Suds et non du Sud. Depuis les années 2000, la complexification croissante rend difficile une définition homogène. Les pays émergents sont un peu les enfants de la mondialisation.
En 2005, le monde en développement a produit 50% du PIB mondial, une donnée importante qui oblige à repenser la géographie de la croissance et de la production.
On a parlé d’emerging markets ou emerging economies. Colman Saxe a parlé des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), les pays en développement les plus intéressants, avec des états de l’ancie bloc soviétique et des pays dits du Sud.
1.1 Une meilleure intégration dans le commerce mondial
La part des pays émergents ne cesse de croitre. Entre 1964 et 1974, la part des pays émergents était d’environ 25%, aujourd’hui, de 35%.
L’économie de ces pays est dite réceptive aux attentes des marchés internationaux et à la mondialisation (à mettre en lien avec une 1. Comment les pays émergents tirent profit de la mondialisation nouvelle géographie de la production).
1.2 Un succès plus facile aux investissements privés
Il s’agit notamment des IDE. Les