Peintre frenhofer
Frenhofer est qualifié de démon qui agit par ses mains.
C’est une personne pleine de mystère qui a côtoyé les plus grands maître et assimilé leurs leçons. Il est représenté comme quelqu’un de vieux, c’est le héros de la nouvelle. Cette nouvelle renvoie à une situation et à un imaginaire social de l’artiste. Même si frenhofer est un peintre fictif du XVII eme siècle, les idées qu’il professe rejoignent certaines théories et certaines pratiques des peintres romantiques . C’est par des empâtements de couleur, des touches épaisses de peinture, que frenhofer cherche à rendre l’impression de relief et de mouvement sur ses toiles. Sur plusieurs de ses gravures, frenhofer ressemble étrangement à Picasso lui-même et l’on devine qu’un jeu de reconnaissances s’opère entre les deux peintres. La nouvelle actualise une figure mythique moderne : celle de faust. Ce mythe est présent dans le discours de frenhofer pour évoquer la quête artistique.
Frenhofer s’identifie à Orphée et Prométhée dans le chef d’Šuvre inconnu. Comme Prométhée, il veut dérober « la flamme céleste » , le secret de la vie pour le conférer à l’Šuvre. Et comme Orphée il veur descendre « dans l’enfer de l’art pour en ramener la vie ».
Frengofer propose une image plus paradoxale qui semble mettre en doute cette représentation de l’artiste romantique : il rève d’un art pur et désintéressé, il aimerait que l’Šuvre n’ait plus rien d’une marchandise et son art plus rien de commun avec une pratique sociale. Il est pourtant représenté comme un speculateur.
Peut-on parler d’une nouvelle réaliste ?
Le chef d’Šuvre inconnu intéresse d’abord la sociologie et la mythologie, puisqu’elle renvoie à une situation et à un imaginaire social de l’artiste en 1830. Elle intéresse aussi l’histoire de l’art : mêlant des artistes réels aux personnages de la fiction, Balzac témoigne du regard que porte le XIXeme siècle sur les maîtres d’autrefois.
Le romantisme développe l’image de