Pensez vous, comme rousseau, que les fables ne sont pas destinées aux enfants ?
Rousseau n’a, contrairement aux parents s’interrogeant sur la bonne éducation de leurs enfants, aucun doute sur la non-efficacité de ces fables sur les enfants. En effet dans son essai Emile ou de l'éducation, il transmet les méthodes, qui, selon lui, seraient garantes d'une bonne éducation et condamne ce qui ne ferait que pervertir l'esprit encore pur de son jeune Emile, et qui de ce fait est à proscrire de l'apprentissage de notre progéniture. En font partie les fables de La Fontaine.
La vision de Rousseau n’était elle pas excessif sur le message didactique que La Fontaine s’efforce de faire passer ?
Nous étudierons tout d’abord le raisonnement de Rousseau afin de comprendre son point de vue. Puis nous travaillerons sur la fonction traditionnelle des fables et de leur fonction didactique.
Rousseau dans son texte dénonce les méfaits des fables de La Fontaine sur les enfants. En effet, il pense que chaque vérité ou leçon doit être dite comme elle est et non pas cachée par une histoire servant de voile que l’enfant ne pense pas à enlever.
La morale de chaque récit est trop démesurée et trop immiscée dans la fable pour qu’il la comprenne. Et même si il arriverait à déchiffrer ce qui est, ce ne serait pas mieux car il appliquerait le contraire. Dans Le Corbeau et Le Renard, l’enafnt s’attache au renard et se moque du corbeau.
En s’attachant plus à l’histoire qui y est racontée qu’à la morale qui s’y cache, l’enfant tourne au vice. On voit souvent lors des jeux auxquels les enfants jouent la « loi du plus fort » qui domine : pourtant dans La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion, la morale dénonce ce genre de comportement. Ainsi avec Le Lion et le Moucheron l’enfant comprendra qu’en