Le roman est le genre littéraire le plus représenté et le plus lu au monde. Il est écrit par les hommes sur les hommes pour les hommes. Mais est-ce un mieux de mieux connaitre les hommes et le monde ? Nous répondrons à la problématique en étudiant dans une première partie la leçon sur le monde, sur l’auteur puis sur soi même puis ses limites dans une seconde partie. Le roman est un moyen de connaissance car il imite la réalité, donc il en restitue une partie. En effet l’histoire d’un roman se base souvent sur des faits historiques comme pour La peste de Camus qui s’inspire des nombreuses épidémies mais aussi de la seconde guerre mondiale qui a traumatisé l’auteur. Dans cette même œuvre Camus utilise un narrateur omniscient et interne à l’histoire qui nous peint ainsi le décor et les personnages aussi fidèlement que si l’on était à sa place. Cette proximité avec l’histoire la rend plus réelle. L’auteur fait de ses personnages ses portes paroles et ainsi peut-on en apprendre plus sur ce dernier à travers le roman que dans la vie de tous les jours. Maupassant en est un exemple à travers les discours argumentatifs de personnages comme Mme Follenvie qui ne peut s’empêcher d’exprimer sa haine vis-à-vis de la Prusse dans Boule de Suif. Ensuite, vient l’utilisation de la première personne du singulier qui permet au lecteur de s’identifier au personnage principal et s’inclure dans le récit pour ainsi évoluer avec les autres personnages, vivre leurs aventures, apprendre d’eux et de leurs erreurs, en tirer des leçons. De cette manière le lecteur peut ressentir certains sentiments et en apprendre plus sur lui-même. Dans le cas de La peste, Camus analyse les hommes dans une situation de crise, nous dévoilant la nature humaine mise sous pression. Ainsi le roman est un moyen d’extrapoler le réel, pour parfois en montrer certains dangers. Ce type de roman avertit le lecteur mais donne aussi une certaine interprétation du monde. On prend un élément particulier, ici l’épidémie de