Pensées de pascal,
I. Peinture sans indulgence
1. Petitesse et misère de l'Homme faute originelle qui condamne l'homme à être misérable et malheureux.
Système d'antithèses : « petite durée de la vie » // « éternité », l'H est « abîmé dans l'infinie immensité des espaces ». L'H « s'effraye et s'étonne ».
Images de « l'imbécile ver de terre » (fr. 122) et du « roseau pensant » (fr. 104) > H infime, incapable d'affronter et de comprendre l'ordre divin.
H guetté par la mort.
2. Socialité et relations humaines vaines vanité intérieure de l'homme se reflète ds ses comportements sociaux. la vanité se trouve au coeur de l'homme en raison du péché originel; c'est la conséquence de la chute
Tyrannie entre les hommes; le jeu social est dominé par la force, à laquelle il faut se plier.
« la concupiscence et la force sont les sources de toutes nos actions » (fr. 90) les comportements mondains, les conversations exhibent la vacuité de l'homme.
II. Mais optimisme pascalien av Grandeur de l'homme
Elle réside dans la faculté de penser, qui est un privilège humain exclusif (dont l'homme tire sa vanité...) : « la pensée fait la grandeur de l'homme » (fr. 638). Par la pensée, on conçoit l'idée de Dieu.
Ambivalence humaine entre la bête brute et la grandeur par la pensée 102-103 : « Instinct et raison, marques de deux natures ». Fracture entre l'ordre du corps et de l'esprit.
Individu pensant supérieur à l'ordre de l'univers matériel. Contraste de taille : « Par l'espace l'univers me comprend, par la pensée je le comprends »; le microcosme qu'est l'homme par la pensée est supérieur au macrocosme de l'univers.
Mais la pensée est aussi le drame de l'homme, car par elle il a connaissance de sa détresse et de sa misère. Mais cette conscience permet à l'homme d'accéder à la lumière de Dieu. Le fait que l'H connaisse sa misère fait qu'il en souffre et cela implique déjà l'idée d'une plus grande