Personnage de rieux dans la peste de camus
II est le personnage‑clef de la Peste. D'abord, parce qu'il est le chroniqueur de l'épidémie, ensuite parce qu'il est l'âme de la résistance au fléau. Témoin et militant : on peut dire qu' il est ce qu'a été Camus pendant l'Occupation de la seconde guerre mondiale.
Pas décrit de l'extérieur avec précision
Aspect physique peu évoqué mais d'après les carnets de Tarrou, le médecin a 35 ans, une taille moyenne, épaules fortes, un visage presque rectangulaire, des yeux sombres et droits, des mâchoires saillantes. Surtout décrit par son activité de médecin tout au long du roman et c'est la première fois qu'il va trouver son métier de médecin aussi difficile : « Jamais Rieux n'avait trouvé son métier aussi lourd. Jusqu'à là, les malades lui facilitaient la tâche, ils se donnaient à lui. Pour la première fois, le docteur les sentait réticents, réfugiés au fond de leur maladie avec une sorte d'étonnement méfiant » A l'égard de sa femme malade et de sa mère, il évoque le regret de s'être laissé absorber par son métier et l'usure du temps « qu'il lui demanderait pardon, il avait dû veiller sur elle et il l'avait beaucoup négligée »
Dès le début de l’épidémie, il fait preuve de toutes ces qualités. Dès que les cas suspects, se multiplient, il fait une enquête auprès de quelques confrères car il ne se fie pas aveuglement à son seul jugement. Quand les symptômes se multiplient vers la reconnaissance de la peste, Rieux ne cache pas, devant Castel, son incertitude et sa surprise : "Oui Castel, dit-il, c’est à peine croyable, mais il semble bien que ce soit la peste".
Dans la période la plus critique de l’épidémie, Rieux montre qu’il ne se contente pas de "bien faire son métier", comme il le dit à plusieurs reprises mais qu’il est capable d’appliquer son savoir et sa volonté à la recherche de solutions inédites. Il participe à l’élaboration d’un nouveau sérum, et c’est lui qui décide de la première expérience, sur le