Personnage frère jean, gargantua, rabelais
Frère Jean est un personnage présenté comme pittoresque très représentatif de l’œuvre. Il apparaît au chapitre 27 pour venir en aide à Grandgousier contre Picrochole lors de la guerre. Rabelais le prit comme porte-parole ; son portrait est une critique joyeuse du monde religieux dans un texte marqué par une tonalité burlesque. Frère Jean est un idéal qui engage la lutte sans attendre de miracle. Il est un personnage dynamique contrairement à l’immobilité des moines.
Grâce à son aide, la guerre Picrocholine est remporté. Rabelais en fait donc un personnage épique par son courage .
• Style employé à l'épopée chevaleresque ( chanson de geste aux romans de chevalerie) Intervention du narrateur pour parler aux spectateurs : « croyez que c'était le plus horrible spectacle qu'on vit onques. » • Accumulation et exagération : guerrier seul contre tous - le guerrier représente le bien (moine) Fabrication d'une arme avec le " bâton de la croix " : " long comme une lance " (assimilation à une arme). Qualité de cette arme : dureté : " cœur de cormier " maniabilité : " rond à plein poing " ⋄ Objet particulièrement redoutable dans les mains du héros. Assimilation de l'objet à une arme royale : " fleurs de lys ". - Insistance sur la mauvaise organisation des ennemis : " sans ordre, ni trompette, ni enseigne, ni tambourin " (accumulation de tambourins). Les soldats sont devenus des pillards et ce qui leur servait à rester en ordre leur sert maintenant au pillage : " les porte-guidons et porte-enseignes avaient leurs guidons et enseignes à l'orée des murs, les tambourineurs avaient défoncé leurs tambourins d'un coté pour les emplir de raisins ". • Coups de Frère Jean par effet de surprise : " donna si brusquement, choqua si raidement ". Efficacité destructrice montrée par le préfixe " de " : " délochait,