1) L’exil et l’exode:

II, 1 L’exil, la séparation, la souffrance
- souffrance principale de ce long temps d’exil = séparation d’avec un être aimé => Ce sentiment aussi individuel devient soudain celui de tout un peuple
- séparation soudaine/inattendue des familles, des époux, des amants… (p.75/6) => Ils avaient cru à une séparation temporaire et tout d’un coup ils se trouvent éloignés, sans recours, empêchés de se rejoindre ou de communiquer
- seuls moyens de communication qui restent (p. 76) : - lettres (mais on fini par interdire l’échange de toute correspondance, par peur que les lettres deviennent les véhicules de l’infection) * téléphone (mais communications téléphoniques interurbaines provoquent de tels encombrements aux cabines publiques qu’elles finissent par être suspendues et puis limitées aux cas urgents) * restent les télégrammes (formules vite épuisées, formules toutes faites : « Vais bien. Pense à toi. Tendresse) * les mots se vident de leur sens
- préfecture autorise les rapatriés à venir, mais les interdit de ressortir de la ville => Peu de familles prirent la situation à la légère et invitèrent les êtres qui leur étaient cher à profiter de l’occasion la plupart des prisonniers de la peste comprirent le danger et se résignèrent à souffrir cette séparation
- Le couple Castel : - seul cas ou un être aimé retourne dans la ville - alors qu’ils n’étaient pas forcément un de ces couples qui offrent au monde l’ex. D’un bonheur exemplaire, cette séparation leur fait comprendre qu’ils ne peuvent pas vivre éloignés l’un de l’autre * sentiments plus forts que la peur * Sentiment de l’exil : * creux, manque, douleur de l’absence * désir déraisonnable de revenir en arrière * Situation des amants séparés : * jalousie remplace confiance * ils arrêtent de deviner le temps de séparation * la maladie pourrait bien durer plus longtemps qu’ils ne