Petit prince
Le lendemain de son atterrissage forcé, il est réveillé par une petite voix qui lui demande : « S'il vous plaît… dessine-moi un mouton ! »
Très surpris par cette « apparition miraculeuse », l'aviateur obéit, mais aucun de ses moutons ne convient au petit prince. Excédé, le narrateur dessine la caisse du mouton : « Ça, c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans ». Le petit prince s'en montre cette fois-ci satisfait et remarque que le mouton « s'est endormi ».
Jour après jour, le petit prince raconte son histoire au narrateur. Il vit sur une autre planète, l'astéroïde B612, « à peine plus grande qu'une maison ». Son astéroïde avait été découvert par un astronome oriental que personne n'avait pris au sérieux à cause de ses vêtements traditionnels. Refaisant sa conférence en costume et cravate après une réforme dans son pays (voir Atatürk), il avait cette fois-ci été longuement applaudi.
Les activités du petit prince consistent essentiellement à ramoner les volcans et à couper les baobabs pour qu'ils n'envahissent pas sa planète. Une aquarelle pleine page montre une planète rendue inutilisable par trois baobabs qu'on a trop attendu pour couper. L'auteur indique que si ce dessin est effrayant c'est qu'il était « animé par le sentiment de l'urgence » en le dessinant. S'il s'agit des trois forces de l'Axe, la symbolique de la vigilance envers les baobabs et volcans à surveiller « même éteints » devient un message fort clair.
Après ces activités, le petit prince va contempler un coucher de soleil; son astéroïde est si petit qu'il lui suffit de déplacer sa chaise de quelques mètres pour cela : pas besoin d'aller loin pour trouver le bonheur[3].
Ayant assisté à la naissance d'une rose superbe — orgueilleuse, coquette et exigeante —, le petit prince découvre que l'amour… peut avoir des épines. Il