Petit traité des abus ordinaires, Eléna Fourès
1-1 Les nuisances d’aujourd'hui
Le coach n’a pas d’obligation de résultats, mais celle de moyens. Or, il est impossible d’apprécier les moyens effectivement mis en place pour assurer les résultats. Car le temps passé en séances n’en est pas un. Et comme il est rare que le résultat à délivrer soit décrit clairement dans le contrat, il est de ce fait tout aussi rare que l’on puisse l’apprécier correctement.
Autrement dit, les attentes par rapport à un coaching donné consistent en une amélioration de l’état présent.
1-2 La dangereuse prolifération des coachs « alimentaires »
Le code déontologique des coachs français faisant partie de la SFC contient une clause de réserve par rapport aux commentaires que se font entre eux les coachs membres de l’organisation. Cette clause vise à ne pas « médire » les collègues coachs.
Or, ce qui se passe autour du coaching n’a rien à voir avec les coachs professionnels mais plutôt avec ceux qui ne le sont pas. (p5)
La quantité des abus est telle qu’il faut alerter le public exposé et lui donner quelques repères dans ce « souk », véritable cour des miracles.
Il faut moraliser la profession, diffuser la déontologie, professionnaliser les coachs exerçants et éduquer l’ensemble des acteurs professionnels.
1-3 de l’éthique et du pédagogique !
Il importe de croire aux vertus de l’information, surtout du côté des coachés. Une fois informés, les coachés potentiels pourront être responsables. On ne peut être responsable si l’on n’a pas été informé auparavant. Connaissance et compréhension précèdent le choix. Et le choix, c'est la liberté.
1-4 Objectif : zéro abus signifie d’abord zéro tolérance collective d’abus
La notion de seuil de tolérance collectif est déterminée culturellement (arrivée en réunion avec 10 minutes de retard est fréquent et incluses dans le seuil de tolérance collectif). Dans l’entreprise, il existe ne tolérance importante pour la non-efficacité de diverses