Le corpus de texte que nous avons étudié tourne autour de la guerre de Troie. Les auteurs de ses textes essayent de retranscrire l’horreur de cette guerre. Bien souvent, les textes sur la guerre, nous poussent à s’interroger sur ce que ressentent les personnes qui l’on vécu. Tout d’abord, nous allons voir que l’horreur est d’ordre psychologique au travers du texte de Racine. Ensuite, nous allons montrer que pour Homère l’horreur est d’ordre physique. Enfin, nous allons démontrer que l’horreur peut-être d’ordre psychologique et d’ordre physique à l’aide du texte de Virgile.

Par l’intermédiaire d’Andromaque, Racine nous fait part de la vision d’épouvante de la guerre de Troie perçue par cette dernière en tant que victime. Elle évoque les souvenirs des horreurs faite par Achille à son mari mort au combat. La vision de la ville en feu s’impose dan sa mémoire et elle est hantée par les images. En premier lieu elle évoque le carnage des Grecs sur son mari : « Dois-je oublier Hector […] de nos murailles ? ». De plus, Racine utilise le thème de la souffrance tout au long de son texte : « ravissent, colère, frapper mon âme… », ainsi que le champ lexical de la terreur « funérailles, frères morts, ensanglantant ». Dans l’acte III scène 8, Andromaque vit une lutte permanente. Elle n’arrive pas à choisir entre son amour maternel pour son fils et sa fidélité pour son défunt mari. En effet, Andromaque doit décider entre condamner son fils ou le sauver en épousant le fils du meurtrier de son mari.
Nous avons montré que l’horreur peut-être d’ordre psychologique. Toutefois ce n’est pas la seule qui existe. Etudions désormais l’horreur physique.

Par l’intermédiaire de l’Iliade, Homère nous fait part de la destruction humaine qui a eu lieu lors de la guerre de Troie. Il évoque, à travers la mort d’Hector, la torture physique vécus par les héros ainsi que tous les combattants de cette guerre. L’auteur retranscrit cette torture avec des expressions puissantes, comme par exemple : «