Armand FaureAvant de commencer à se poser d’autre questions, il faut tout d’abord connaitre qui nous sommes, ce que nous sommes. Je peux d’abord affirmer que j’existe. Par existence, je veux dire existence de ma conscience, et non nécessairement une existence matérielle (mon corps). Je peux affirmer cela non pas en considérant, comme Descartes, que le simple fait de douter de mon existence permet d’affirmer que j’existe puisque ma pensée (/substance pensante) est immédiate ; mais plutôt, à la manière de …afficher plus de contenu…

Or, comment nous l’avons vu précédemment, je dois prioritariser ma conscience. On peut donc considérer que ce que je perçois m’est propre, unique qu’à moi. En effet, ou bien les autres perçoivent le monde selon leur conscience, ou bien ils le perçoivent comme moi (c’est-à-dire que ma perception du monde ne m’est pas unique), mais je n’ai pas besoin de m’en préoccuper puisque je dois prioritariser ma …afficher plus de contenu…

Alors peut-on affirmer l’existence de « valeurs absolues » ?Beaucoup de grandes morales se posent comme une sorte de vérité absolue, Pourtant ces valeurs ne nous sont pas tous arrivées spontanément en notre esprit, elles nous sont enseignées. Et si elles nous sont enseignées, alors elles vont forcement être influence d’une manière ou d’autre par la culture (et la société), ce qui contredit leur soi-disant nature absolue.S’ajoute à cela le fait qu’on ait plusieurs philosophies/valeurs morale qui veulent chacune s’imposer comme étant LA (seule) Vérité : c’est absurde ; il faut choisir la seule bonne morale parmi toutes ces bonnes morales.Et si aucunes de ces morales ne me vient par intuition par moi-même, ont-elles véritablement un sens (pour moi) ? A quoi sert de les suivre ? Comme toutes ces valeurs proviennent d’en dehors de ma conscience, il ne faut pas de facto