PHILO DISSERT
Il y a de la vérité. C’est-à-dire : il est impossible qu’il n’y ait pas de vérité. L’absence de vérité est impensable. La question essentielle n’est donc pas l’existence de la vérité, mais plutôt celle des conditions de sa venue, de sa production. La définition la plus simple de la vérité pourrait être la suivante : ce que nous disons ou pensons est vrai quand ce que nous avons en vue existe vraiment tel que nous le disons ou le pensons, et nous appelons vérité la qualité générale de tout ce que nous disons ou pensons de vrai. Ainsi nous sommes dans le vrai quand ce que nous disons est une image fidèle de la réalité, et nous sommes dans l'erreur quand il n'y a rien dans la réalité qui corresponde à nos idées. De ce fait, la vérité serait l'image correcte, ou la connaissance, que nous avons de la réalité.
Comment dire vrai ? La vérité se présente comme valant pour tous, en tout temps et en tous lieux. Mais en même temps n’est-elle pas énoncée par un sujet particulier ? N’est-elle pas relative à une époque historique donnée ? Dire que la vérité est universelle, n’est-ce pas mépriser la diversité des opinions et des croyances ? Afin de répondre à ces questions nous étudierons en première partie que non l’accord des esprits n’est pas suffisant pour établir une vérité puis en seconde partie nous verrons le point de vue réciproque, c’est-à-dire qu’il est nécessaire
Vérité formel : qui est relatif a la forme, en opposition à matériel. La vérité formelle concerne la forme de la connaissance, la conformité aux règles de la logique, non le contenu. La morale formelle considère le caractère impératif et catégorique du devoir (Kant)
Vérité matérielle : qui est relatif à la matière, au sens de matériau au moyen de quoi quelque chose est fait. La vérité matérielle consiste dans l’accord de la pensée avec les données de l’expérience.
« La vérité, dit-on, consiste dans l'accord de la connaissance avec l'objet. Selon cette simple définition de mot, ma connaissance