Il semble évident de dire que la société dans laquelle nous vivons nous détermine : elle détermine nos goûts, nos manières de penser, nos réactions. Des phénomènes simples comme la mode permettent aisément de le montrer. Si on définit la société comme un regroupement d’individualités structuré par des liens de dépendance récipr

* homme : Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. * produit : cad le résultat de diverses opérations, de diverses causes qui se sont enchaînées. * société : association d'individus qui constitue le milieu où chacun s'intègre. Toute espèce vivante est plus ou moins sociale ; mais tandis que les sociétés animales sont naturelles et gouvernées par l'instinct, les sociétés humaines, organisées selon des institutions mobiles, véhiculent une culture.

. Il semble évident de dire que la société dans laquelle nous vivons nous détermine : elle détermine nos goûts, nos manières de penser, nos réactions. Des phénomènes simples comme la mode permettent aisément de le montrer. Si on définit la société comme un regroupement d’individualités structuré par des liens de dépendance réciproque, on peut immédiatement penser que cette dépendance fait de l’homme le produit de la société dans laquelle il vit. Pourtant, n’est-il que cela ? En effet, dire de l’homme qu’il n’est que le produit d’une société, c’est aussi souligner, suivant les exemples que nous avons pris, qu’il est entièrement déterminé par la société dans laquelle il vit. Quelle place reste-t-il alors pour la liberté humaine ? Comment concilier le déterminisme social et la liberté ? une fois le problème formulé précisément ainsi que ses enjeux, il