L'homme est-il fait pour la société ?

Introduction :

La société semble, d'abord, renvoyer à une donnée primitive qui concerne tous les êtres vivants.

On peut tenter une première définition de la société : on peut la définir comme un regroupement d'individualités, structurée par des liens de dépendance réciproque, et évoluant selon des schémas réglés.

C'est dans ce sens que l'on parle de "société animale." On confond, en fait, société et communauté.

Car, le terme de société est exclusivement utilisé pour les sociétés humaines. Dans ce sens, la société désigne, alors, cet ensemble dans lequel est intégré la vie de tout homme, avec ses préoccupations, ses désirs, ses actes, espoirs,... : se pose, alors, la question du rapport entre le singulier et le pluriel, l'individu et la masse. Dans quelles mesures, le premier ne va pas se retrouver noyer, nier dans la seconde ?

Mais, essayant de continuer notre parallèle entre communautés animales et sociétés humaines.

Les sociétés humaines, contrairement aux sociétés animales, sont dotés d'un grand dynamisme, d'une forte capacité de changements, de révolutions, et sont régies par des institutions.

Dis autrement, les sociétés humaines sont :
Premièrement : plurielles, différentes.
Deuxièmement : évolutives, elles progressent et ne restent pas identiques à elles-mêmes.
Troisièmement : historiques, elles ont une histoire.

Le fait est que l'histoire décrit plusieurs types de société humaine. L'Occident, par exemple, connaît depuis la fin du XIXe siècle, la " société industrielle ", caractérisée par :
1. L'importance de la production des richesses.
2. Un fort développement technique.
3. Un taux élevé d'urbanisation.
4. Une ouverture des marchés économiques sur l'extérieur.

La question se pose, de nos jours, de savoir si nous ne sommes pas entrain de vivre dans des sociétés post-industrielles, marquées, essentiellement, par la prévalence des activités de services sur les activités de production.

C'est donc, finalement,