Philo
- structure du texte :
-1ère partie : la philosophie source du bonheur à tout âge (l. 1-9)
-2ème partie : les dieux : modèles ultimes de l'homme (l. 10-24)
-3ème partie : l'absurdité de craindre la mort (l. 25-51)
-4ème partie : la vigilance et la prudence, nécessaires à une vie heureuse. (l. 52-103)
-5ème partie : définition du sage, qui a réussi à vivre « comme un dieu parmi les hommes »(l. 104-Fin)
1) La question centrale posée par l'auteur est la question du bonheur. Car selon Epicure, c'est le but ultime de la vie : en étant heureux, on a tout. Au contraire, lorsqu'on n'a pas encore atteint le bonheur, on fait tout pour l'avoir. Dans cette lettre, Epicure s'adresse à son disciple Ménécée afin de lui prodiguer quelques conseils lui permettant d'accéder à une vie heureuse.
2) Les règles et les principes de la vie heureuse, soit les moyens d'atteindre le bonheur sont ; il faut d'abord placer les dieux sur un pied d'estale : ils sont le modèle ultime de l'homme, un modèle de bonheur et d'indépendance, et éviter de leur associer des idées reçues attribuées par la populace, « la foule » ou « la multitude » : il ne faut donc surtout pas les craindre dans la mesure ou ils ne vivent pas dans le même monde que nous et qu'ils ne se préoccupent pas de nos affaire .Ensuite, il faut cesser de craindre la mort dans la mesure où c'est une crainte vaine, ne procurant en effet aucun mal, aucun trouble à l'homme. « la mort n'est rien pour nous » comme on peut le lire à la ligne 25. selon Epicure, ayant écarté le fait de craindre la mort, désignée d'ailleurs par la périphrase « celui de tous les maux qui nous donne le plus d'horreur » (l34), il n'y aurait plus rien à craindre on pourrait alors jouir de notre vie de mortel. La vie et la mort dont deux choses à part entière qui ne s'entrecroisent jamais. De ce fait, lorsqu'on meurt, on n'a pas conscience de sa mort puisqu'elle est privation de toute sensibilité. Et lorsqu'on est en