Philo
I Le paradigme libéral : pour le libre-échange. L’interdépendance des Etats induite par l’ouverture des frontières influence les intérêts de ceux-ci, devenant plus complémentaires que conflictuels.
1) Fondements théoriques. (Moravcsik )
Les agents cherchent à maximiser leur satisfaction, leur profit : ils évaluent les gains et les coûts en jeu dans une situation donnée. Ils sont averses au risque et rationnels : leur attitude peut aussi bien se tourner en faveur qu’à l’encontre de la paix.
Ainsi, si les conditions sont réunies pour le libre échange dans un pays, celui-ci va en profiter pacifiquement (compétitivité, commerce extensif, IDE, non spécificité des actifs ) ou non (capacités excédentaires poussant au dumping international ).
Les intérêts des agents dominants déterminent la politique des Etats.
Le conflit peut ainsi être défini comme l’action issue d’une divergence de préférences entre agents forts d’un Etat s’opposant à celles d’agents d’un autre Etat, prenant en compte les risques et coûts de ce conflit.
2) Les contraintes à éliminer
La tradition Platonicienne, Aristotélicienne et médiévale soutiennent que l’auto-suffisance est un environnement idéal pour la communauté politique.
De même, le mercantilisme est un jeu à somme nulle, fondé sur l’économie domestique agricole, induisant des conflits impérialistes visant à l’appropriation du stock de richesse pour le bien-être de la nation et de l’Etat. Les guerres sont mercantilistes, elles sont issues des barrières aux échanges.
L’Etat et l’aristocratie sont à bannir, représentants de la société nationale et agricole.
A bannir également : la dévaluation compétitive et les blocs commerciaux, principales causes de la seconde guerre mondiale.
3)Les arguments libéraux
L’économie industrielle et le marché sont prédominants
J.S.Mill : Le libéralisme est un jeu à sommes positives, au sein duquel la création de richesse –