Philo

538 mots 3 pages
ce texte, Epictète commence par opposer l’ignorant au philosophe dans leur rapport au monde. L’ignorant est celui qui attend son bien ou son mal des autres, c'est- à-dire de l’extérieur ; le philosophe est celui attend son bien ou son mal de lui-même. La différence posée est alors essentielle. Elle consiste à distinguer ce qui dépend de nous de ce qui ne dépend pas de nous. L’ignorant pense que son bien ou son mal ne dépend pas de lui mais des autres, le philosophe est celui qui pense que son bien ou son mal ne dépendent pas des autres mais de lui. On retrouve ici une distinction qui est au cœur de la sagesse d’Epictète : faire la différence entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Pourquoi cette distinction est-elle fondamentale ? Notre malheur vient du fait que nous considérons le monde comme insatisfaisant, imparfait. Nous considérons alors comme désordre ce qui ne correspond pas à l’ordre que nous désirons. Et nous imaginons à tort un monde autre que nous nous représentons comme meilleur, plus conforme à nos désirs, au lieu d’utiliser notre raison pour comprendre notre monde. Or, inutile de rêver : il n’existe pas d’autre monde que le nôtre et ce monde est soumis à une nécessité universelle, à une raison. L’homme doit comprendre qu’il appartient à l’ordre universel, à un tout. Au lieu de souhaiter un autre monde, il faut donc accepter celui-ci tel qu’il est. La morale va donc être une acceptation de l’ordre du monde. Etre sage et être heureux c’est ne pas se perdre dans des délires de l’imagination en souhaitant ce qui ne sera jamais, mais c’est comprendre ce qui est et l’accepter Pourquoi ? Parce qu’il est inutile de prétendre agir sur ce qui ne dépend pas de nous. Or ne dépendent de nous que nos jugements, et ce sont de faux jugements qui nous conduisent à prétendre pouvoir changer l’ordre du monde, à vouloir que les choses soient autres. La liberté est donc dans la maîtrise de nos représentations, c’est-à-dire de la représentation que

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