Philo
La conscience c’est savoir avec. Jusqu’au 18ème siècle, le terme « âme » domine, il insiste et désigne sur le côté immatériel de la conscience. On ne peut considérer la conscience comme une faculté mentale. Le langage est la première faculté mentale à avoir été découverte. La mémoire et l’imagination sont aussi des facultés mentales qui permettent de réfléchir : donc avoir une activité intellectuelle. Cette activité permet d’être une conscience (qui n’est pas une faculté mentale). C’est le désir de l’homme qui a permis le développement de ces facultés mentales. Le désir est une force (au sens physique du terme) qui se manifeste dans la rencontre avec l’autre : le « Je » veut le « tu » = j’ai besoin de l’autre. L’homme va naturellement vers son semblable. Une force peut être négative ou positive, tout comme le désir. Et puisqu’il est une force, il doit être canalisé. Dans le désir d’aimer, la possession entraîne un rapport dominant/dominé qui nous éloigne de la vérité car en philosophie, ce qui est juste est vrai (surtout chez Platon). Quelque chose de juste est quelque chose qui ne porte pas tord à l’autre et qui vise à mettre tout le monde sur un pied d’égalité. La philosophie ne s’interroge pas sur la vérité absolue, si nous pouvions l’atteindre, nous serions parfaits. La vérité c’est être le plus proche de celle-ci. Un homme peut devenir humain ou inhumain par le biais de la pensée. L’œuvre humaine est le fruit de la pensée. L’intelligence est la capacité de l’homme à s’adapter à une situation donnée. Le problème posé par la conscience est sa localisation : où se trouve t-elle ? Et sa fonction. Toutes les théories philosophiques nous proposent des réponses à ces questions, comme elles en proposent à la question de savoir si nous devons contrôler le désir. Toutes mes théories nous apportent une vérité même si elles sont toutes divergentes, ces réponses sont nées du contexte, de la confrontation à la réalité.
Quelle est la nature de la