Philosophie des lumieres
I LA PHILOSOPHIE DES LUMIERES
La philosophie des lumières s’est développée au cours du XVIIIe siècle (pendant le XVIIIe siècle, le « siècle des lumières ») dans toute l’Europe. Les Lumières se basent sur (启蒙哲学 的基础是) la croyance en un monde rationnel, ordonné et compréhensible (le siècle des lumières est marqué par des découvertes scientifiques). Cette philosophie se base également (aussi) sur la raison et la liberté de l’être humain, sur la tolérance et l’égalité. Elle combat l’irrationnel, la superstition et la tyrannie.. La philosophie des lumières n’était pas caractérisée par un rationalisme froid (il n’y avait pas que le rationalisme dans la philosophie des lumières) : il y avait aussi une place pour la sensibilité, pour les émotions (surtout chez Rousseau), et pour la recherche du bonheur (une citation de Voltaire qui illustre la recherche du bonheur: « cultivons notre jardin »). Ce mouvement ne touche que les élites. Il a eu une grande influence sur la révolution française et sur les indépendantistes américains (en Amérique, Thomas JEFFERSON était très influencé par les lumières). Les philosophes des lumières cherchèrent à rassembler (=voulurent rassembler) tout le savoir de leur temps et à le diffuser largement : ainsi (=par exemple), le philosophe Denis Diderot et le mathématicien d’Alembert publient en 1751 l’Encyclopédie, dont les articles sont écrits par des philosophes ou des scientifiques. La diffusion du savoir et des idées fut facilitée avec la presse (gazettes et journaux) = la presse aida à la diffusion du savoir et des idées. Les intellectuels se rencontraient dans les salons (animés par des dames cultivées), dans des cafés ou des bibliothèques. Ils s’écrivaient beaucoup entre eux (par exemple, il y a eu une correspondance violente entre Rousseau et Voltaire, car ils n’étaient pas d’accord entre eux). Les philosophes des lumières croyaient dans le progrès (progrès scientifiques et progrès de l’humanité). En