Philosophie et théorie politique
Introduction : Il s’agit d’un cours sur des systèmes de pensée organisée. En socio historique, de nombreux chercheurs vont travailler sur la façon dont les idées ont émergé sur des supports non savants (échanges parlementaires, correspondances privées, trac). On ne va pas s’engager dans cette voie. C’est une discipline qui s’est créé récemment sur la façon de penser, de traiter de la philosophie. Certains débats internes, pour certain propres au monde universitaire, font changer les connaissances (ex montée en puissance des intellectuels sur le principe de la liberté absolue). Il y a aussi des débats socio, et les débats philosophiques évoluent avec les transformations politiques. On ne peut pas penser des débats sur le genre sans penser à certains mouvements sociaux qui ont émergé pour défendre certaines minorités sexuelles ; cela débouche à la création dans l’université de chaires, de discours sur ces débats.
Les idées, l’ordre politique et le pouvoir
La société comme processus de régulation pacifique des conflits
Première proposition : les dynamiques du social mêlent indissociablement des formes de reproduction sociales, institutionnelles, et des formes de changement. Toute approche sociologique doit s’attacher à penser la reproduction, l’institutionnalisation, et les transformations sociales. IL y a des traditions intellectuelles qui n’ont pas pour habitude de traiter ces deux aspects des formes sociales, et qui pensent la société comme un ordre social, un héritage légué par l’ordre naturel ou par l’histoire (pensée traditionnaliste). Il y a d’autres formes de pensée révolutionnaires qui voient la société comme un ensemble de dynamiques vouées à la transformation ; les sociétés sont un mouvement de l’Histoire (Marx, Hegel). Ce sont deux traditions intellectuelles très fortes que les SHS tentent de dépasser. Les sociétés ne sont jamais figées, elles sont certes des ensembles sociaux stabilisés, organisés, elles ont