Philosophie le mal
⇒Chapitre 3 : les lettres du mal (correspondance avec Blyenbergh)
- Blyenbergh est un courtier qui écrit à Spinoza sur la question du mal et celui-ci s’aperçoit vite qu’il recherche la dispute et juge très vite => théologien calviniste amateur
- Première question de B. : La volonté d’Adam de manger le fruit défendu serait la cause de Dieu, pourquoi ? Spinoza explique alors que Dieu a informé Adam que le fruit serait dangereux pour lui, il agit comme un poison. => Thèse essentielle de Spinoza : ce qui est mauvais doit être perçu comme une intoxication voire une allergie.
- Seconde question de B : Que fait-on des criminels ? Le mal est-il seulement lié à l’expérience et donc que veut dire le mot « connaissance » ?
⇨ Explication de l’empoisonnement selon Spinoza : Les corps sont composés de parties qui sont reliées par des rapports de manière toujours différente. En cas d’empoisonnement, un des rapports entre les parties est détruit et la mort arrive lorsque le rapport dominant du corps est appelé à être détruit. Autrement dit, l’empoisonnement n’est pas la disparition littérale du rapport mais surtout les parties entre lesquelles il s’établissait. Donc les rapports qui coïncidaient avec l’ordre naturel ne vont pas correspondre avec le nouvel ordre déterminé par l’empoisonnement qui va créer de nouveaux rapports où en décomposer => en ce sens, il n’y a pas de mal en soi mais seulement du mauvais.
⇨ Sera dit bon tout objet dont le rapport se compose avec le mien =convenance / Sera dit mauvais tout objet dont le rapport décompose le mien quitte à se composer avec d’autres = disconvenance
- Situation compliquée : le nombre de rapports constituants est si important que la convenance et la disconvenance peut varier selon les individus + Au fil de l’âge les rapports que nous avons varient considérablement + Les maladies ou autres peuvent modifier les rapports à tel point qu’on peut se demander si c’est toujours le