Philosophie
Celui qui gagne au loto aura tendance à penser que le bonheur est une question de chance. Nous pouvons nous demander : le bonheur dépend-il de nous ?
Tout d’abord, on peut se demander si le bonheur existe vraiment. Des moments éphémères de plaisir lorsque par exemple un événement arrive mais ne durent pas. Si le bonheur ne dépend pas seulement des circonstances favorables mais de nous alors peut-être peut-il être plus durable. Le bonheur ne serait pas éphémère et dépendrait de nous s’il ne concernait pas seulement le fait de l’avoir mais s’il concernait aussi et surtout le fait de l’être. Seul ce que nous sommes en profondeur est aussi durable que nous et seul ce que nous sommes dépend vraiment de nous et non des circonstances. Partant de là il faut supposer que nous ignorons en quelque sorte ce nous sommes véritablement et ce qui pourrait nous rendre heureux. Mais à supposer que ce chemin vers notre âme et donc le bonheur existe dépend-il de nous ? Car quand nos facultés humaines ne peuvent être développées par suite de misère matérielle, de maladie, de souffrances traumatiques importantes.
Dans une première partie nous verrons en quoi les circonstances dépendent du bonheur. Ensuite dans une deuxième partie nous étudierons que la paix ne dépend pas toujours de nous et permet d’échapper aux circonstances malheureuses. Pour finir nous répondrons dans une conclusion en quoi le bonheur dépend-il de nous ?
Le sentiment de bien-être peut être calculé. Il s’avère que telle augmentation de richesse et de confort entraine une hausse de ce sentiment mais elle reste éphémère. Le confort matériel est certainement une condition du sentiment de bien-être mais cela reste un critère approximatif.
Le bonheur qui dépend de nous semble donc lié à l’attention, à notre champ de conscience lui-même qui apprendrait à jouir de lui-même. Il nous semble qu’il ne faut pas confondre la vigilance et la pensée pour vraiment entendre en sa profondeur l’eudémonisme