Philosophie
Mes larmes sont mes paroles cachées ; je ne parle jamais. Mes mots ne sortent pas pour ceux que j’aime, pour ceux qui me manquent mais pour ceux que j’ai perdus. Je cherche désespérément à les évacuer mais le regard des autres me fait peur. Comment de simples yeux peuvent m’empêcher de crier ce que j’ai sur le cœur ? Je ne veux pourtant que relâcher les démons que j’ai créés en ne disant plus rien. En voulant protéger les autres de la monstruosité de mes mots je me suis enfermé, tout seul, pour seul secours mes souvenirs.
Une main tendue serait un miracle… Mais après tous ces mensonges, comment faire confiance à la personne que je ne connais pas ? Celle qui m’aidera comment pourrais-je la reconnaître ? Sera-t-elle celle dont je rêve éperdument ? La personne qui me comprendra, qui me fera voir ce qui se cache en moi existe-t-elle ? Et pourquoi toutes ces questions ? Je les écris mais pourrais-je les résoudre de cette manière, leurs trouver une réponse ? Les gouttes qui tachent ma page me donneront-elles une réponse claire ? Je n’avance pas. Je cherche une réponse qui me réconfortera, qui pourra m’aider à sortir de cet état léthargique mais irais-je mieux après ? Je m’enfuis dans les mots pour pouvoir laisser mon imagination régner et contrôler mon esprit afin de ne plus penser à ce qui me dérange.
Jamais je n’ai