Philosophie
a) La pensée est un rejet des apparences.
b) Penser c'est rejeter les certitudes.
c) La pensée rejette les traditions. * II) Penser, c'est dire "OUI".
a) La négation est stérile (les sceptiques).
b) La négation n'est qu'uné étape (Descartes, Hegel).
c) Amor fati !
* A. Penser, c'est dire non (thèse).
Penser et être libre, c'est pouvoir dire non : le refus de la crédulité et le cloute.
B. Penser, c'est dire oui et affirmer (antithèse). Le cogito affirmatif comme contenu du doute * C. Penser, c'est dire « oui » à travers le « non » La négativité hégélienne.
• Quelle sera notre conclusion ? Liberté et pouvoir de négation sont liés. Être libre, c'est dire « non ».
CORRIGÉ
La capacité de penser est ce qui différencie, outre certains caractères physiques, l'homme des animaux. Or l'acte de penser peut se présenter sous trois formes de démarche intellectuelle distinctes. La première est celle de la simple prise de conscience. Ainsi, lorsque l'on pense à quelque chose, on se le représente mentalement : si je pense à une maison, je me la représente en image ou en idée. Penser, c'est aussi, à un degré supérieur, conceptualiser : lorsque nous raisonnons pour déterminer la nature d’un être, nous en formons le concept, nous nous le représentons de façon rationnelle en faisant la part en lui ce qui le caractérise en propre et de ce qui pourrait changer sans qu’il cesse d’être ce qu’il est. Mais l’acte de penser, c'est aussi et peut-être surtout celui de juger : lorsque nous prenons position sur l’une ou l’autre question ou lorsque nous faisons des choix délibérés, nous pensons que les choses sont ou doivent être ainsi que nous le déclarons.
Alain dit, en parlant de la dernière façon de penser, que nous venons d’évoquer, que « penser, c'est dire non ». Qu'en est-il ? Doit-on considérer que la pensée, quand elle prend la forme du jugement, consiste en un refus, en une distanciation critique par quoi nous nous défendrions