phisolophie magazine
Comment les historiens ont-ils contribué à la mémoire de la Seconde Guerre Mondiale ?
Nous verrons tout d’abord la mémoire obstruée, puis celle de la shoah, et enfin la reconnaissance de la collaboration des français durant l’occupation.
Dans un premier temps nous parlerons de l’expérience traumatisante considérable que la population française a vécue. Elle provient de la défaite de 1940, de la collaboration, du régime de Vichy… La France est en période de « deuil inachevé ». Charles de Gaulle met en place le mythe résistancialiste disant que la France entière s’est battue, donc il ignore l’existence de la collaboration. Il instrumentalise les mémoires en faisant le portrait d’une France qui s’est libérée toute seule. Certain film comme La Grande Vadrouille affirme aussi ce portrait, puisque à aucun moment dans le film nous ne voyons de collaborateur. En 1960, le film Nuit et Brouillard va être censuré car montrant des français gardant les portes d’une prison de juifs. Jean moulin est glorifié comme un héros mort pour la France par de Gaulle. Pétain et Lavals sont jugés à la fin de la guerre, en 1945, lors de l’épuration légale des collaborateurs. Pendant ce temps-là, dans les rues, se trouvait une autre sorte d’épuration, l’épuration sauvage, qui consistait a tondre des femmes qui ont collaboré (près de 20000 femmes furent ainsi tondues en France au cours de l’épuration sauvage dans les ville et village). Le 18 Juin 1960 au mont Valérien, on inaugure le mémorial des morts de 1000 personnes, ainsi que du groupe Manouchian. Des stations de métro ou des rues sont rebaptisé en l’honneur de nos héros, pour ne pas