Physique chimie, nanoparticules
DM de Physique
I- Nanochimie
Les nanoparticules sont définies comme étant des nano-objets dont les dimensions sont à l'échelle nanométrique, c'est-à-dire des particules dont le diamètre est environ inférieur à 100 nm. Une autre définition, plus large, qualifie de « nanoparticule » un assemblage d'atomes dont au moins une des dimensions se situe à l'échelle nanométrique ; ceci correspond à la définition de « nano-objet ».
Les nanoparticules ont été utilisées dès l’Antiquité lorsque les artisans avaient l'habitude pour produire un effet brillant de disposer ces nanoparticules sur la surface des bacs. Cela créait un effet brillant, lustrant, dû à un film contenant des nanoparticules d’argent et de cuivre dispersés de manière homogène à l’intérieur du film. Les artisans ont produit les nanoparticules en ajoutant le cuivre, les sels et les oxydes d'argent avec le vinaigre, l'ocre et l'argile et en les disposants sur la surface de la poterie. Alors les bacs ont été mis dans un four à environ 600°C. Avec la chaleur la glaçure s’est ramollie, entraînant les ions cuivre et argent à migrer dans les couches externes de la glaçure. En 1857, Michael Faraday fournit la première description, en termes scientifiques, des propriétés optiques des métaux d’échelle nanométrique composant les bacs.
Les nanoparticules de synthèses sont actuellement produites par des méthodes diverses (en agglutinant des atomes (bottum-up) ou en miniaturisant des matériaux (top-down)), dont : La synthèse chimique (en phase vapeur (carbures, nitrures, etc.), en phase liquide (la plupart des métaux et oxydes), etc…) ; Synthèse par des méthodes physico-chimiques (par évaporation/condensation (pour Fe, Ni, Co, Cu, Al, Pd, Pt, oxydes) ; par pyrolyse laser (Si, SiC, SiCN, TiC, TiO2, fullerènes, suies carbonées, etc.), etc…) ; Synthèse par méthodes