On remarque dans une pièce de théâtre la présence de didascalies. Néanmoins ces didascalies sont rares, l’auteur laisse donc la possibilité au lecteur d’imaginer la scène et l’expression des personnages. Et donc de se faire sa propre idée du message que l’auteur tente de faire passer à travers la pièce.
Une pièce de théâtre peut être perçue différemment selon les caractères ou encore des prises de positions du lecteur. Certaines répliques peuvent avoir un effet différents par exemple dans la pièce Don Juan de Molière, le caractère séducteur de Don Juan peut faire bonnes ou mauvaises impressions suivant le vécu de certains spectateurs ou lecteurs. Tout dépends donc de l’expérience du spectateur ou lecteur.
Le metteur en scène, lui, fait passer son propre message et son propre ressentiment par rapport à la pièce. Pour se faire, il dicte les jeux des acteurs. Par exemple les expressions du visage : un sourire exprimant la joie, une grimasse exprimant la souffrance, un visage qui se ferme, le fait de baisser les yeux ou encore de parler à voix basse, tout ces éléments ayant pour effet d’installer une atmosphère particulière, permettant ainsi d’accentuer des sentiments, comme le pathétique ou la joie.
Il peut aussi jouer sur les costumes et par exemple choisir des costumes miteux dépourvues de dentelles pour ajouter du pathétique à la scène.

Par le biais de sa pièce, l’auteur veux faire passer un message. Or, lorsqu’on adapte une pièce de théâtre le message perd de son essence. A chaque modification de la pièce, il peut être dénaturé.
Si nous sommes spectateur, nous sommes influencé par les prises de positions du metteur en scène ou du comédien. Alors que si nous sommes lecteur de la pièce de théâtre en elle même, nous serons uniquement guidé par nos propre prise de positions et peux donc laisser place à l’imagination.
Prenons une nouvelle fois l’exemple des réactions des personnages dans la pièce L’Atelier de Grumberg. A la scène 5, l’un des personnages, le