Un texte théâtral se suffit-il à lui-même ?
Un texte théâtrale se suffit à lui même, dans la mesure où les didascalies donnent des indications scéniques. En effet, elles permettent, en outre de faire vivre le théâtre en dehors de la scène puisqu’elles décrivent avec précision les actions que les personnages doivent accomplir ou encore les rapports qu’ils entretiennent entre eux. Ces annotations renseignent aussi bien sur les costumes [Molière Dom Juan ACTE III, scène première « DOM JUAN, en habit de campagne, SGANARELLE, en médecin »], que sur les lieux ou les moments où se déroulent l’action [Molière Dom Juan ACTE III, scène V « Le tombeau s’ouvre, où l’ont voit un superbe mausolée et la statut de Commandeur »]. Ainsi, il existe d’autres indices de ce genre, c’est à dire des didascalies fonctionnelles qui renseignent avant chaque réplique le personnage qui va se prononcer et, à l’intérieur du dialogue, le personnage avec qui il s’entretient. Finalement, elles précisent les déplacements des personnages, les entrées et les sorties, les mimiques, les gestes, etc. c’est pourquoi sans avoir vue la pièce au concret on peut quand même se l’imaginer. Nous n’avons pas le besoin d’aller observer des artistes pour comprendre un texte théâtrale.
Toutefois, certains auteurs n’utilisent pas d’indications scéniques, puisque selon le théâtre Grec ces didascalies sont réservées au metteur en scène et aux acteurs. Il est donc impossible de se mettre dans les rôles des personnages. Mais on peut chercher à comprendre les gestes que ces comédiens pourraient interpréter, grâce à la tonalité des paroles, aux sentiments exprimées par les louanges, les critiques ou encore les procédés