Plaidoyer pour un monde capitaliste
MONDIALISATION CAPITALISTE par Marc Grunert
Le livre de Johan Norberg vient de paraître en France, quelques mois après sa sortie au Québec. Sans aucun doute il sera, il est déjà, une référence pour l’analyse de la mondialisation économique (le libre-échange mondial). L’enseignement de ce petit chef-d’oeuvre est simple: la liberté économique et la liberté politique, qui ne se divisent pas, accroissent le bien-être et la dignité des individus, progressivement mais inéluctablement. Cela est vérifiable dans les faits, à l’inverse de ce que racontent les antimondialistes et les médias français qui les relaient. Il y a une autre leçon à tirer de la mondialisation des échanges libres: les progrès, autant sociaux qu’économiques, ne sont pas dus à l’action des politiciens, sauf si celle-ci consiste à laisser faire le marché libre et à garantir les contrats. Bref, moins les politiciens interviennent dans les règles des échanges, mieux ça va. C’est un mouvement historique positif que Norberg met en évidence et que les idéologues anticapitalistes pourront difficilement masquer. Chaque jour les choses s’améliorent Eh oui! Chaque jour les choses s’améliorent, mais pas grâce au pouvoir politique, sauf s’il ne fait rien. On a souvent tendance à croire que le pouvoir politique, pouvoir de réglementation, protectionniste, taxateur..., est un mal nécessaire pour que la société ne devienne pas un champ de bataille. Ceux qui prétendent le contraire sont paradoxalement qualifiés d’«utopistes» alors que l’utopie est précisément l’objet d’une vision, d’une vision politique, construite par la contrainte, la loi et la force des baïonnettes. Et pourtant, grâce au capitalisme, c’est-à-dire au libre-échange et à l’extension des droits individuels de propriété, les choses s’améliorent. Norberg en apporte la preuve empirique et théorique. Les faits qu’il rapporte sont incontestables, nous les