plan analytique du Sonnet de Chassignet
A. Une mise en scène macabre
Les thèmes déroutants.
Ch. Lex.
- La mort : « mortel, charnier, mortuaire…
- La décomposit° : « mangé de vers, pourriture, glaire, décharné, dépulpé, puanteur… ». Syntaxe : préfixe privatif « de » -> ce qui enlève.
Organisat° spatiale : espace saturé par la mort & la décomposit°, plan d’ensemble : « un charnier -> un corps -> ventre -> nez -> visage… » La descript° progresse du général au particulier.
- Détails anatomiques : ch. Lex. Du corps : « os, nez, mains, visage … »
- Connecteurs spatiaux : adv. de lieu « dessous, où, ici, d’autres côtés, à l’envers, voisin… »
L’organisat° spatiale de la descript° enferme le lecteur dans une vis° circulaire qui créée une saturat° de l’espace qui donne l’impression qu’il n’y a pas d’échappatoire possible. Espace textuel saturé par la vis° macabre -> 3 strophes. Le visage est la dernière image, pourquoi ? -> signe de l’identité, reflet de l’âme.
B. Une description en hypotypose
Celle qui va contribuer à actualiser la réalité de cette scène aux yeux du lecteur. Pour rendre réel, sollicitat° des 5 sens du lecteur :
- Vue : + abondamment solliciter -> yeux
- Odorat : puanteur -> nez
- Toucher : mains, « dépulpé, décharné, ventre déchiré »
- Goût : « rongé de vers, vers goulus, mangé »
- Ouïe : « rongé, déchiré » : les allitérat° & les assonances produisent les don grouillant des vers.
C. Décomposition dynamique
- La main « tombe », les yeux se « distillent » rappel qu’il s’agit d’un corps non pas pourri mais pourrissant.
- Présence de mouvement de vie : les vers.
- Anéantissement des sens humains : toucher « mains » vue « yeux » odorat « nez mi-rongé »
II. Un mémento mori
A. Une torture physique & morale
- Morale : travail de dénigrement. Le 1er mot du 1er vers : « mortel », on désigne le lecteur, l’auteur va superposer le lecteur avec que qu’il l’attend après. L’auteur s’adresse à l’homme avec l’impératif (« pense, fonde ») avec des pronoms personnels (« ta,