T’es vraiment trop con mon bel amour

A Guy C., Pascal B., Olivier R., José D., Francky P., Patrice Z. et mon frère Christophe G., mes artisans d’humour.

Chapitre 1
Son ampoule rectale n’était pas une lumière… Et pourtant, la candidate à l’élection de Miss Sodome 2008 se donnait un mal de chien pour me faire connaître l’endroit le plus étroit de son anatomie. Allongé sur le dos, la tête relevée et calée entre des coussins trop nombreux, j’avais pu apprécier en fin connaisseur, l’admirable travail d’approche de la jouvencelle. Une manœuvre digne de la NASA dont le but ultime était l’arrimage contre-nature de nos deux satellites. Approche lente, calages latéraux, longitudinaux, positionnement au micron près, contact au ralenti, souffle libérateur. Sur le coup, pour que la scène soit littéralement spatiale, il ne nous avait manqué qu’une voix d’astronaute-ingénieur bien nasillarde, grésillante et pleine d’interférences, crachant des « Rodgeuuuuur ». Sauf que là, « Rodgeuuuuur », mes couilles !

5

T'es vraiment trop con mon bel amour – Gin

6

Car si l’approche avait été parfaite, la capsule de la fille était dotée d’un orifice qui aurait donné l’impression à un mec monté court de limer un nombril et interdisait définitivement la caresse dite « du pack de Kro », bien connue des mecs qui savent se servir simultanément d’un pouce et d’un majeur. Un genre sphincter plus costaud que celui d’une machine à chichis, un truc si musclé qu’il garroterait la circulation d’un petit doigt sodomite et le cisaillerait net en cas de toux inopinée de la dame. Bien que personnellement, je n’avais rien demandé et me serais largement contenté d’un tagada bien classico, avec limages convenus et couinements à la Marc Dorcel, dialogues cons compris. Seulement voilà, avant de m’inviter chez elle, la pouliche qui essayait coûte que coûte de s’empaler l’arrière-train, avait dû se mettre du rectum dans la tête et tenait visiblement à ne me laisser repartir de chez elle,