Plan de relance crise éco
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Le plan de relance de l'économie française annoncé en octobre 2008 puis complété en janvier 2009, s'est élevé à 48 milliards d'euros, dont 26 milliards pour les PME (17 milliards à travers les banques - livrets d'épargne populaire pour les prêts aux entreprises - et 5 milliards à travers la garantie bancaire d'OSEO, complétés de 4 milliards supplémentaires sur 2009). Ce plan est désormais mis en œuvre par Patrick Devedjian. Le président Nicolas Sarkozy a posé comme condition aux banquiers limitent leur bonus[105] et les dividendes versés aux actionnaires[106]. Certains banquiers acceptent de jouer le jeu tout en indiquant que les aides aux banques ne sont pas des subventions mais des prêts qui seront intégralement remboursés et largement profitables à l'État[107]. Les bonus bancaires ont été taxés dès 2010[108]. Le plan de relance prévoyait par ailleurs 1000 projets, chantiers d'infrastructures publics[109]. Ces projets ont été annoncés par le Premier ministre, François Fillon, le 2 février 2009[110].
Le Royaume-Uni a mis en place un plan de recapitalisation de ses banques en difficulté. Il a tenté d'imposer des baisses de taux d'intérêt[111]. Pour autant, au Royaume-Uni comme dans d'autres pays, l'accès au crédit a pu se resserrer face à une situation économique qui s'aggravait[112]. Le gouvernement britannique a établi un plan de relance de 10 milliards d'euros pour les PME anglaises[113]. L'état britannique a en partie nationalisé ses banques : il va monter de près de 60 % à 70 % du capital de la Royal Bank of Scotland ; il détient également près de 44 % de la nouvelle banque Lloyds Banking Group, issue du rachat de HBOS par Lloyds TSB[114]. Gordon Brown sollicite une solution internationale[115]. En mars 2009, lors de son déplacement à Washington, Gordon Brown a proposé un «New Deal global» à Barack Obama[116]. Ce nouveau New Deal prendrait la forme d'"un accord selon lequel chaque pays injecterait des ressources dans son économie" en vue d'une "relance