Plan dissertation la scouine de robert laberge
SUJET : La vie est cruelle : tel est le message qu’Albert Laberge livre au lecteur dans le roman La Scouine. Discutez.
THÈSE : En effet, dans son roman La Scouine, Albert Laberge délivre le message que la vie est cruelle.
o La cruauté se manifeste sous diverses formes.
• La présence de la brutalité est flagrante tout au long du roman. Elle est démontrée lorsqu’un homme est injustement violent envers un animal : « Furieux, le Taon avait frappé la bête avec acharnement, comme pour lui reprocher l’avoine qu’elle n’avait pas mangée, lui cinglant les oreilles de grands coups de fouet.» (p.44), et même envers un autre homme : «Et il se rua sur son frère renversé, lui envoyant un nouveau coup à la figure ». (p.102)
• La méchanceté occupe une grande place dans l’évocation de la cruauté. L’acte de faire le mal sans avoir recours à la violence est démontré par le comportement de la Scouine envers un mendiant : « Enfin, il [le Vieux Pauvre] tend la monnaie. Vite, la Scouine la saisit et donne son trente-sous en échange. […] la Scouine gavée de victuailles […] s’exclame triomphalement : Je l’ai toujours ben passé mon trente-sous en plomb! ». On retrouve aussi de la méchanceté chez les jeunes garçons qui prennent plaisir à se venger en humiliant la Scouine : « Alors, aux hurlements enthousiastes du groupe, tous les garçons se tournant vers la Scouine, l’arrosèrent copieusement ».
• La cruauté peut aussi être perçue dans l’inhumaine indifférence des habitants du terroir. Les hommes oublient la valeur de la vie animale en leur faisant subir des souffrances atroces : « […] de lourdes barges chargées de bois que traînaient péniblement, avec un bruit de sabots de macadam, des chevaux s’arc-boutant, au dos forme de dôme, de vastes plaies aux épaules, et que fouettaient à tour de bras […], des gars à sinistre figure. » (p.64)
ANTITHÈSE : Cependant, la cruauté n’est pas le seul