Plan détaillé commentaire "les animaux malades de la peste"
Introduction : cette fable s’articule autour d’une scène de jugement qui aborde le problème de la justice avec le thème du bouc émissaire, c'est-à-dire celui qui paie pour les autres. Le texte propose la satire de l’organisation sociale. La société est dominée par la loi du plus fort, fondée sur une perversion, une vacance du droit et un ordre inique. Qu’elle représentation du pouvoir et de la justice cette fable offre-t-elle ? Pour cela nous allons, dans un premier temps étudier la confession détournée du Lion. Dans un second temps nous verrons comment est jouée la comédie de la cour et nous consacrerons une troisième partie à la critique de la justice.
I/ Une confession détournée : le discours du lion
A. Le lion incarne le pouvoir royal
« Le lion tint conseil, et dit » (périphrase-personnification) - sujet de l’action
(vers 15-17) - Le lion ouvre son discours par un bilan.
Le roi insiste sur le lien « peste/ciel » et la volonté des Dieux – Monarchie absolue.
Thème de la culpabilité «nos pêchés », « coupable », « le plus coupable » - il souhaite rendre justice et punir le responsable.
Il fonde son analyse sur une situation qui a des preuves (Œdipe) « L’histoire nous apprend… »
« nous » 3 occurrences, « notre » 1 occurrence – int. générale.
(vers 32-33) – soucis de la justice ; il apparait comme le garant de l’application équitable de la loi.
« guérison commune » - but/souhait
« voyons » « ne nous flattons donc point » (impératifs) – projet
« sans indulgence » (c.c. de manière) – confession totale ; le lion propose un quête générale de la vérité, l’expression de « l’état de notre conscience » le prouve. B. Un discours en apparait comme une confession
Le lion va donner l’exemple de se qu’il préconisait : aveu des fautes et des formes de sa culpabilité.
Formes flexionnelles dérivées « nous » -> « je » ; « moi/m’ » ; « mes