Ce qui fait le roi

Le Baptême

L’Eglise a choisit d’aider Clovis dans son expansion territoriale dans un but d’évangélisation non seulement de ses guerriers mais également des peuples que le roi s’accaparait. Elle choisi Clovis car il est païen alors que les autres rois sont hérétiques (appartient à l’Eglise catholique mais dans une autre branche). L’hérésie de l’époque est l’arianisme. L’Eglise trouve qu’il est plus facile de convertir des païens que des hérétiques d’où le choix de Clovis.

La royauté mérovingienne s’appuyait sur le soutien de l’Eglise mais elle n’était pas chrétienne comme la royauté carolingienne car l’accès au pouvoir mérovingien n’est pas lié à l’Eglise. A l’inverse, la royauté carolingienne est une royauté chrétienne parce qu’elle est créée par un rite religieux, le sacre, et qu’elle repose sur une doctrine religieuse particulière, la théocratie.

La Théocratie

La théocratie se défini comme le gouvernement par Dieu et pour Dieu c’est-à-dire par ceux qui ont été désignés par Dieu pour réaliser la justice de Dieu sur terre.

Le Sacre

La cérémonie du sacre est fondamentale parce qu’elle transforme la personne royale qui passe du statut d’élu des hommes à celui d’élu de Dieu.

La signification du sacre

C’est exclusivement du sacre que découle le caractère quasi divin de la royauté qui veut qu’on considère le roi comme un quasi ecclésiastique.

L’évolution du rôle de l’Eglise

Au sein de la société

L’échec Carolingien et ses conséquences

L’Eglise est la conseillère privilégiée du pouvoir. Elle assure l’éducation, l’assistance aux pauvres et aux malades.

L’hommage et le serment de fidélité (vassalité)

L’entrée en vassalité intervient toujours au cours d’une cérémonie formaliste conjuguant un rite païen, l’hommage qui symbolise l’engagement physique du vassal, et un rite chrétien, la foi symbolisant l’engagement moral