Sylvie, Nerval
Commentaire de texte sur un extrait du Chapitre VI OTHYS (page 39 à 40).

PLAN :
I. Les couches temporelles qui se font écho, luttent, et s’entrelacent.
a) 3° couche temporelle : celle de l’adolescence. Adolescents qui jouent comme des enfants, noce enfantine au goût amer. Noce enfantine est un des leitmotivs de Nerval ex « Le Marquis de Fayolle » ou « Promenades et souvenirs » (citation)
b) La tradition : représenter par la tante. Sylvie lui ressemble, cf portrait mais le véritable portrait semble se brosser à travers ces lignes : portrait aux teintes nouvelles méconnues du personnage : Sylvie évolue au rythme de la société et se corrompt la fée des légendes éternellement jeune devient la fée industrieuse + : cf Rousseau, la ville corrompt les hommes, Sylvie se pervertit notamment avec son petit jeu érotique…
c) L’emboîtement de ces couches temporelles et réminiscences du passé : rendu possible grâce au style de Nerval, entre la poésie et le réalisme, avec mélange de technique narrative et surtout le décor de cette scène : on est en pleine théâtralisation Nervalienne, costumes, « poudre » (maquillage), la chambre est la loge, pas beaucoup de temps pour se préparer et puis l’entrée en scène spectaculaire avec la descente des escaliers, vue plus loin dans le passage + cf au chapitre I avec l’apparition actrice : décor théâtre…

II. Ces oppositions mises au service du développement de l’histoire
A) Sylvie / Philosophie des Lumières VS Personnage / Romantisme, ancré dans la tradition, le passé et ses chimères cf pantomimes mis en évidence par leur façon différente de parler et de réagir face à la scène qui se déroule et face aux souvenirs du passé
B) Opposition enfance VS âge adulte = opposition rêve VS réalité : de la naïveté, fraîcheur, jeux anodins (ronde) au pragmatisme de l’âge adulte, adulte qui a un rôle dans la société et des responsabilités cf Sylvie travailleuse + cf p38 la tante qui explique que « rien ne dure »
Conclusion :