Plan détaillé - les contes - jacques ferron
1. François Laterrière n’atteint pas son idéal parce qu’il ne tient pas compte de son but ultime, d’honorer son héritage familier.
1.1)
Il mari la fille du Tchiffe à la place de trouver sa terre et devenir cultivateur comme ses ancêtres.
- «- Je n’ai pas utilisé quinze paires de soulier de beu pour venir rencontrer une sauvagesse du Farouest. - Que dirais-tu […] si la sauvagesse […] t’apporterait en dot un canyon grand comme une paroisse? […]. - Eh, répondit François, je demanderais à la voir. Il la vit, elle lui plut; le lendemain, ils se rendaient à l’église». p. 108
- Il est évident que François n’a pas suivit son idéal et son héritage familier en faisant ceci, il prit la première opportunité passante au lieu de travailler fort pour obtenir ses terres comme ses ancêtres.
1.2) François acquiesce d’emporter une génisse au lieu d’une vache au canyon au lieu d’être loyaux à ses convictions.
- «- Et les vaches? Demanda François. […]. Il tenait ferme en sa résolution. […]
- Vaches, peuh! Buffalos dans le canyon. […]
Le jeune homme refuse : jamais on n’a vu de buffalos sur la terre d’un habitant; c’est d’une vache qu’il a besoin. […]. On lui propose une biche; fi! Une chèvre : foin! […]
- Une génisse!
- Je cède, dit-il, mais je ne me rends pas; j’accepte la génisse, mais je n’oublie pas la vache; je donne satisfaction au Farouest […] ». p. 109-110
- En acquiesçant, François trompe son idéal en tentant de justifier sa décision afin de ne pas admettre qu’il compromet son idéal.
1.3) Ce personnage passe plusieurs années à entreprendre divers emplois qui ne l’aident point à atteindre son idéal.
- «Il se présenta chez le père Jessé Crochu, du Rodéo de Calgary, lequel aussitôt l’engagea […] ». p.128.
François était devenu un des picadors les plus reconnu, abatant les taureaux à main nu. Cet emploi, ne l’approchait aucunement en ce qui attrait à son idéal.
- «À Régina puis à Winnipeg il fit métier de boucher; à