Une omelette du matin
Julia Best
Lorsqu’on se réveille le ciel est rouge, brun et blanc pour exprimer le désespoir de s’éveiller. La seule chose qui se rassure, avec une humilité très douce, c’est une omelette. Ah ! L’omelette ! Vos vapeurs ravissez. La chaleur du votre peau est comme l’étreinte d’une mère pendant un jour froid. Le plaisir : cela n’explique pas à vous. Comme un oiseau mythique, vous restez dans la tête pendant les rêves du matin. Puis, comme la magie, on peut vous créez ! Une idée de l’esprit ; une réalité dans la cuisine. On pourrait croire que, dans le passé, vous étiez une fleur, mais vous choisiriez être réincarner à l’assiette. Vos couleurs ne sont que de jonquilles brillantes, ou les pétales lisses des tulipes.
Avec timidité, on approche à la chaise, où l’on s’assied devant le comptoir. On peut voir tous les éléments : les œufs, le fromage, les tomates, le jambon, les oignons, les piments, le sel, le poivre, et la beurre. « Voulez-vous quelque chose ? » le chef demande. – mais, comment on choisit un des beaux ingrédients ?
Ah, Omelette : vous êtes parfaite. Vous possédez plein de magie. Quand on voit vos éléments séparément, c’est impossible d’imaginer ce qu’ils deviendront ! On pense : il y a tant de choses ! Ce n’est pas possible de faire quelque chose si petit avec tout cela ! Mais, cette chose-ci est votre magie.
Mais il faut que l’on ait du courage ! Du courage pour choisir les bons éléments pour vous faire. On dit – les mains en tremblant et un petit sueur sur le front – quatre choses avec lesquels vous seriez créé : « du fromage, du jambon, des champignons, et… des piments. »
Puis, vous êtes en train de naitre. Les œufs sont cassés, les piments sont coupés, le fromage est haché d’un morceau ; les champignons transforment de grands à petits ; le grand pavé de viande est coupé en tranches. La cuisinière brûle, et le chef commence à vous faire.
Tout est en feu ! A travers les vapeurs, on ne peut pas vous voir. À chaque tour