Plan détaillé sur le désir de connaître
Le jeune Freud se dit très tôt " mû par un désir de savoir " * La soif de conaissance * Est il absurde de désirer l’impossible *
"Malheur à celui qui n’a plus rien à désirer !"
Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)
Le désir étant par essence illimité, ne peut il pas contenir le savoir? Le savoir ne peut il pas être désirable, et considéré comme plaisant, et donc souhaité par l'homme? Mais n'existe t il pas une incompatibilité entre les termes de désir et de savoir, justement car le désir est illimité et donc désordonné parce qu'il entraîne à l'irraisonnable et donc est le contraire du savoir, et de plus le désir ne s'adresse t il pas plus au sensible qu'à l'intelligible? Pourtant le désir en tant que recherche du bien entretient une forte relation au savoir, c'est il pas une construction de l'avenir de l'homme, et inversement, le savoir ne construit, ordonne, hiérarchise-t-il pas le désir dont la fin essentielle, qui permet son assouvissement ne serait elle pas le savoir? * Mais le désir obscurcit-il la raison ? Suis je réellement conscient de l’objet de mon désir ? *
I) L'homme a par nature le désir de connaître.
a) Le désir de connaitre inné, désir de vivre thèse nietzschéenne selon laquelle il est impossible de ne rien désirer (quitte à désirer le rien ou un état impossible de non-désir) : chaque chose naturelle désire ou persévère dans son être, et réciproquement, tout ce qui désire
Si le savoir est la fin du désir, on peut