« Plus que toute autre création humaine, le livre est le fléau des dictatures » (a. manguel)
Depuis la nuit des temps, le livre ne cesse de répandre des idées à travers le monde. Les livres ont parfois contenu des idées révolutionnaires qui poussaient les lecteurs à s’opposer au régime en place. Il peut donc être considéré comme un fléau pour tous les régimes politiques dits autoritaires. Nous nous demanderons donc si, comme nous venons de le dire, le livre peut être un fléau pour les dictatures.
Ensuite, nous verrons si, au contraire, le livre ne peut pas aussi contribuer à donner une image positive de ces mêmes dictatures et donc les renforcer.
Nous essayerons en guise de conclusion de replacer le rôle du livre par rapport à la diffusion des idées totalitaires.
Tout d’abord, le livre est un moyen de propagation des idées accessible à une grande partie de la population et peu couteux. Son impact est large.
Selon les idées contenues dans le livre, il peut être utilisé à des fins positives ou négatives pour le régime politique en place et influencer le cours de l’histoire.
Beaucoup d’écrivains engagés ont écrit des livres durant la seconde guerre mondiale afin d’y décrire les horreurs commises par les grandes dictatures (Espagne, Italie, Allemagne,…) et ainsi sensibiliser la population locale et mondiale, lui ouvrir les yeux sur le pouvoir politique en place.
Ainsi, Albert Camus (ayant des origines espagnoles) a beaucoup lutté contre le pouvoir franquiste. Il publiait des nombreux articles sur ce régime dictatorial dans le journal Alger républicain en 1938, mais aussi dans des journaux comme Combat. Dans ses articles, il défendait ses convictions, affirmait sa volonté d'engagement envers une Espagne libérée du joug franquiste.
D’autre part, le livre a la capacité de faire réfléchir l’homme en le touchant au plus profond de son âme. Il a donc un rôle éducatif. Par un témoignage, une histoire touchante, l’écrivain peut sensibiliser les lecteurs à