Le corpus proposé comporte trois textes. Le premier est la vingtième fable intitulé L'avare qui a perdu son trésor du livre IV écrite par Jean de la Fontaine en 1668. Le second passage Giton extrait de l’œuvre Les Caractères, écrit en 1688 par La Bruyère. Le dernier L'argent est un roman naturaliste d’Émile Zola publié en 1891. Ces trois textes dénoncent des défauts humains avec différents procédés. Quels défauts humains liés à l'argent chacun de ces textes dénonce-t-il et par quels procédés blâment-ils ces défauts ? Tout d'abord, nous observerons un défaut principal, différents dans chacun des textes. Enfin, nous étudierons par quels procédés l'auteur blâment les défauts de l'Homme. Pour commencer, nous allons voir que ces trois textes comporte un défaut particulièrement présent dans chacun d'eux. En effet, ces textes, dénonce les différents défauts de l'être humain liés à la richesse. Dans l’œuvre de La Fontaine, il dénonce l'avarice, le personnage est obsédé par la richesse, son but est de l'accumuler sans rien en faire : « Est d'entasser toujours, mettre somme sur somme ». Il est victime de son argent : « Ne possédait pas l'or, mais l'or le possédait ». Son seul divertissement est sa monnaie : « Son cœur avec, n'ayant autre déduit ».
Dans le passage Giton écrit par La Bruyère, l'auteur dénonce la prétention : « […] par fierté et par audace » de part sa richesse : « il se croit des talents et de l'esprit : il est riche ». Le personnage agit comme s'il était le centre du monde mais même ses égaux le laissent « tenir le milieu ». Tout le monde agit servilement avec lui : « Il s'arrête et l'on s'arrête », « tous se règlent sur lui ».