Poesie
Titre [modifier]
Le recueil fut d'abord annoncé en 1845 et 1846 comme intitulé Les Lesbiennes. À partir de 1848, s'y substitua un nouveau titre : Les Limbes. Ce n'est qu'en 1855 que Baudelaire choisit Fleurs du Mal pour intituler dix-huit poèmes dans La Revue des Deux Mondes.
Correspondances [modifier]
Baudelaire tout au long de son œuvre joue sur les correspondances verticales et horizontales (ou synesthésies baudelairiennes) qui inspirent par la suite de nombreux poètes. Toute son œuvre est construite sur un cheminement moral, spirituel et physique. Il met aussi en évidence les relations entre les cinq sens et les émotions de l'Homme.
Thème de la femme [modifier]
Article détaillé : La femme dans les Fleurs du mal.
Le thème de la femme est présent durant tout le recueil : elle s'y fait tour à tour être sensuelle et envoûtante, figure maternelle et aimante, mais aussi beauté inaccessible, allégorie de l'absolu. Les Fleurs du Mal sont divisées en quatre cycles, dont les premiers s'inspirent de trois de ses maîtresses : on distingue ainsi le cycle de Jeanne Duval, le cycle d'Apollonie Sabatier, une semi-mondaine présentée par Baudelaire comme une madone pure et inaccessible, le cycle de la comédienne Marie D'Aubrun, et un quatrième cycle consacré à des femmes diverses, réelles ou fictives.
Structure [modifier]
Le poète divise son recueil en six parties : Spleen et idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte et La Mort. Il y a un premier poème, qui sert de prologue, appelé "Au Lecteur".
Cette construction reflète son cheminement, sa quête : spleen et idéal, tout d'abord, constitue une forme d'exposition ; c'est le constat du monde réel tel que le perçoit l'écrivain. Les 3 sections suivantes en procèdent, dans la mesure où elles sont des tentatives de réponse au spleen, d'atteinte de l'idéal. Baudelaire s'aventure à cette fin dans les drogues (Le Vin) puis tente de se noyer dans la foule anonyme de Paris pour y dénicher une