poesie
La poésie française avait déjà subi, avant 1914, un petit coup de jeunesse, avec les symbolistes, et elle va se renouveler en profondeur grâce à Tzara arrivé à Paris en 1920, et dont les idées nihilistes vont servir de détonateur à une équipe de jeunes poètes talentueux appelés Breton, Aragon, Soupault, Eluard. Ces jeunes révoltés très soucieux de changer le monde et l’homme de fond en comble, créent en 1919 pour servir de support à leurs idées, la revue Littérature puis plus tard, en 1924, La révolution surréaliste qui prônent le rejet du bourrage de crânes, des valeurs bien-pensantes et cléricales, celles qui sont véhiculées par les pouvoirs en place et dont le ressort d’arrière-plan est la mise en condition des masses et le maintien de la paix sociale.
Le surréalisme est un mouvement littéraire et artistique né après la Première Guerre mondiale ; ce mouvement succède au dadaïsme. Ce mouvement repose sur le refus de toutes les constructions logiques de l’esprit et sur les valeurs de l’irrationnel, de l’absurde, du rêve, du désir et de la révolte. Dans la poésie surréaliste on retrouve souvent les mêmes thèmes. Les poème sont souvent le ton d’un rêve, et on trouve beaucoup d’allusion à la nature, au silence, aux ombres, et à des choses secrètes
Le terme « poésie » vient du grec « poiein » signifiant « action de créer ». Donc dès l’Antiquité, la poésie désignait la création littéraire qui prend pour matière l’imaginaire, et très peu souvent le réel ou l’historique. Selon deux célèbres écrivains surréalistes, André Breton et Paul Eluard, la poésie doit être une « débâcle de l’intellect ».
Poètes surréalistes :
Paul Eluard, Appolinaire, André Breton, Robert Desnos, Philippe Soupault, Aragon