Policy-mix
La modélisation économique de cette relation a été développée par le modèle IS-LM. Elle est étudiée par la synthèse néoclassique, et fait intervenir des mécanismes keynésiens.
Deux règles majeures à portée normative éclairent le policy-mix :
* Celle de Jan Tinbergen dite Règle de Tinbergen : il doit y avoir autant d'instruments de la politique économique qu'il y a d'objectifs (par exemple les objectifs du carré magique) ; * Celle de Robert Mundell dite Règle de Mundell : l'affectation d'un instrument à son objectif est fonction de son efficacité relative (principe d'efficacité comparative). Cela correspond à son « triangle des incompatibilités ».
Sommaire
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* 1 Les objectifs de la politique économique * 2 Les interactions entre politique monétaire et politique budgétaire * 3 Cas particulier de la zone euro * 4 La permanence du policy-mix aux États-Unis * 5 Bibliographie * 6 Notes et références * 7 Voir aussi
Les objectifs de la politique économique[modifier]
La politique économique s'efforce de poursuivre quatre objectifs principaux :
1. niveau de croissance économique durablement élevé ; 2. plein emploi ; 3. stabilité des prix ; 4. et dans certaines théories, équilibre de la balance des paiements.
Ces objectifs s’avèrent contradictoires (Carré magique de Kaldor). La recherche de la pleine utilisation de tous les facteurs capital et travail rentrent en conflit avec les objectifs de stabilité des prix et d'équilibre extérieur. Aussi les priorités peuvent être très différentes suivant les États et suivant les moments en fonction de l'objectif de bien commun