Political performance, electoral rules and the rhetorical strategies of the communist successor parties in post communist eastern european politics - compte rendu critique
Compte-rendu critique
La thèse de John T. Ishiyama se propose d’analyser la connexion entre la rhétorique des partis politiques héritiers des anciens partis communistes. Pour cela, il analyse une série de facteurs qui influent sur la manière dont celle-ci est conçue.
On commence le texte par la critique des approches précédentes sur le sujet, en les accusant de ne pas avoir traité le côté électoral. Comme tout parti a comme but la prise et l’exercice du pouvoir, on peut s’imaginer que cette dimension est un facteur influent dans le choix de la rhétorique du parti. En plus, la rhétorique du parti héritier, le plus puissant dans une période d’instabilité économique et sociale, a une influence importante sur la démocratisation de la scène politique dans les pays en pleine transition. L’auteur montre que le type d’électorat – traditionnel et limité ou non-conditionné, étendu, varié – auquel les partis offrent leur discours a une influence sur le type de rhétorique.
L’étude d’Ishiyama vise un groupe de 11 partis politiques qui remplissent les conditions pour être considérés des partis héritiers (des organisations distinctes, avec un public-cible précis), dont les programmes ont été accessibles à l’auteur et qui ont participé aux élections libres. C’est dommage que l’auteur n’ait pas eu accès à la liste complète de programmes des partis politiques, car cela l’aurait aidé à écrire une thèse beaucoup plus pertinente vu qu’on parle de l’Europe de L’Est. On peut ignorer les pays du bloque soviétique qu’on retrouve dans les Caucase, mais pas la Moldavie, la Slovénie ou la Croatie. M. Ishiyama reconnait qu’à cause de ces manques, que je considère importants, dans son ouvrage, il ne peut qu’écrire un étude dont les résultats sont « suggestifs » et non pas conclusifs donc qu’on ne peut pas vraiment