Dans quelle mesure la tertiarisation de l’économie favorise-t-elle la croissance économique ? (INEDIT)
(Proposition de correction JFA © 2007)

Accroche… On étale science… sa

Colin Clark, économiste américain, est un des premiers auteurs à avoir rendu opératoires les notions de secteur primaire, secteur secondaire et secteur tertiaire, dans un ouvrage intitulé Les conditions du progrès économique (1947). Le secteur primaire regroupait l’activité d’extraction de la terre (agriculture, pêche, minéraux…), le secteur secondaire regroupait celui de la transformation des produits primaires (industries manufacturières). Enfin, le secteur tertiaire était défini de manière résiduelle : était qualifiée de tertiaire par Colin Clark toute activité qui n’était ni agricole ni industrielle. Selon lui, le tertiaire « recouvre des activités variées, dont la plupart exigent un nombre beaucoup moins grand de biens d’équipement que l’industrie ou l’agriculture ». En 1949 Jean Fourastié précisa la notion de secteur tertiaire en s’appuyant sur des caractéristiques propres à ce secteur : Parmi celles-ci, la plus importante est celle concernant le progrès technique : Le tertiaire, secteur fournisseur de services, est le secteur dans lequel le progrès technique est faible.

Définition

Problématique

:

Ici, on joue sur le paradoxe que plus un pays se tertiarise, plus son taux de croissance est faible…

Entre 1949 et 1974, les taux de croissances, définis par une augmentation annuelle du Produit Intérieur Brut (PIB) des économies occidentales, étaient de l’ordre de 5% en moyenne. Or c’est durant cette période que la proportion de la population active travaillant dans l’industrie fut la plus importante (50% environ en 1968). En outre, des pays comme les Etats-Unis, qui avaient dès 1950 une plus grande proportion de leurs actifs travaillant dans les services, avaient connu des taux de croissance plus faibles que les pays Européens. Enfin, actuellement, beaucoup d’auteurs