LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE – SECONDE SEANCE

1). Restituez brièvement la « séquence »qui montre pourquoi une PBR peine forcément à résorber le déficit budgétaire , puis montrez en quoi cette séquence s'inscrit dans un cadre de pensée keynésien.

Une politique budgétaire restrictive ( dit «PBR») est une politique économique ayant pour objectif à court-terme de stabiliser les prix tout en réduisant les déficits publics , et à long-terme l'équilibrage économique : elle se réalise généralement par des coupes budgétaires et se distingue de la politique budgétaire de relance qui a ,quant à elle , pour but de stimuler la consommation par une impulsion positive .
Le choix entre ces deux politiques économiques dépend en grande partie de la conjoncture économique ; dans le cas d'une économie déprimée , il serait néfaste de relancer la consommation car celle-ci s'avère affaiblie et l'Etat va y remédier en dépensant à la place des agents économiques , creusant ainsi davantage son déficit .( il emprunte autant , voir plus , pour financer le déficit et rembourser la précédente ). Les principaux risques d'une politique de relance ( effet d'éliction , augmentation de la dette ) amènent par ailleurs à une consommation bridée car elle se fait sur le dos des agents économiques dès lors qu'elle va se traduire par une montée des prélèvements obligatoires : c'est un climat de méfiance qui émerge . La PBR , parallèlement permet de soulager la croissance grâce aux coupes budgétaires et la méfiance créée par la PBS se transforme en confiance avec la PBR .
La tendance européenne s'inscrit donc de préférence dans une atmosphère de rigueur depuis fin 2008. L 'impact d'une PBR se mesure à travers le multiplicateur , qui va rendre compte de son efficacité : il se calcule en divisant le montant de l'impulsion par l'impact de la relance sur le PIB .

On compte alors 3 cas de figures quant au résultat : soit le solde budgétaire s'améliore à la même hauteur que les économies