Politique
Le Pb que nous poserons ici est de savoir si la quête du bonheur est vraiment étrangère a la morale.(amorale ou immorale.) ce qui peut conduire a se demander s’il faut renoncer a être heureux pour faire ses devoirs et devenir un agent moral ou si au contraire il est possible de réconcilier bonheur et devoir ,aspiration au bonheur et souci de la moralité .
I- Notre doxa moderne tend à dissocier bonheur et devoir, à les tenir, sinon pour antinomiques, sinon étrangers l’un à l’autre.
1. C’est le point de vue de Kant pour qui la morale inspirée par la raison, n’a pas à nous donner de conseils (a fortiori (raison plus) de recettes) pour être heureux car cela renvoie a notre être sensible e ta notre nature désirante et non à notre raison, sens que pour autant la morale puisse rester totalement sourde à notre aspiration au bonheur. La morale peut seulement nous aider a nous rendre dignes d’un bonheur qui ne sera peut être que posthume( en faisant notre devoir nous nous rendons digne du bonheur ).une morale rationnelle n’est pas une doctrine du bonheur ,même si indirectement (et avec le secours de la religion « dans les limites de la raison » elle prête l’oreille au désir humain de bonheur , de sorte que celui-ci a un statut ambigu : extérieur à la morale , il ne peut cependant pas totalement être écarté. Pourquoi ?
2. Kant part du constat entre les 2 notions de bonheur et de devoir : A) Le bonheur est un concept tout à fait indéterminé : personne ne peut dire de manière cohérente et précise ce qu’il désire vraiment qd il désire le bonheur ; l’idée de bonheur renvoie à un tout , un absolu , un maximum de bien être présent et à venir c’est l’idée d’un état stable , durable ,permanent , où toutes nos tendances, inclinations seraient satisfaites , un état où plus rien ne nous maquerait .C’est l’idée de quelque chose de métempirique( qui dépasse notre espérance ) ; mais toutes les choses auxquelles nous pensons quand nous songeons a notre