pollution des eaux
Ce que peu de gens savent, c'est que cette catastrophe aurait été facile à éviter. En 2001, le gouvernement américain avait encouragé les forages de plus en plus profond, malgré leur dangerosité. Le Mineral Management Service (agence américaine supervisée par l'État, chargée de la gestion du pétrole) s'est donc montré peu exigeante sur les impacts environnementaux et sur la sécurité. Est-ce donc une coïncidence si la plateforme Deepwater Horizon possède le forage le plus profond jamais réalisé (1 200 m sous la surface de l'eau) ? Par la suite, tout a été fait pour minimiser l'éventualité d'une fuite et ses conséquences. BP n'imaginait pas qu'un accident, dit "improbable", entraînerait une telle pollution. Leur scénario proposait que le pétrole ayant fui serait dilué par l'énorme quantité d'eau, sans penser un instant que cela pouvait bouleverser l'écosystème. Enfin, le jour de l'accident, le système d'arrêt automatique n'a pas fonctionné quand l'incendie a débuté, et la plateforme ne disposait pas d'un système de sécurité activable à distance. Dans les mois qui ont suivis, les tentatives infructueuses pour colmater la fuite se sont succédées, et les solutions apportées pour endiguer la marée noire n'ont fait qu'empirer la situation. La diffusion d'un dispersent a causé des problèmes sanitaires pour les nettoyeurs de plage.
La leçon à retenir de ceci est qu'il faudrait dorénavant des systèmes de sécurité performants et une réelle préparation à toute éventualité. Personne ne s'était préparé à une telle catastrophe, et c'est la Nature qui en a subi les dégâts.
Radioactivité de l’eau après la catastrophe de Fukushima
La situation est loin